L’humain, ses rêves, ses états, son environnement, ses aspirations, ses frustrations, ses confrontations, sa révolution, la société s’inscrit dans la danse. J’ancre mon travail artistique dans l’humain, inspiré par lui, travaillé par lui et pour lui. L’outil de travail d’une chorégraphie est l’humain, je m’inspire de ce qu’il vit en studio et de ce qu’il vit chez lui. C’est un outil avec ses forces et ses faiblesses qui se transforme et évolue selon les aléas de la vie. C’est pour cela que mon processus prend forme en fonction des besoins de la pièce et des danseurs. Le corps respire, vit, évolue; c’est le corps présent. Toutefois, dans mon travail, il y a plus d’un corps : le corps imaginé, le corps social, le corps réel, le corps pensé et le corps qui se meut.
À travers mes répétitions, l’interprète vit son propre processus. Il expérimente ses émotions et son anatomie grâce à des exercices de psychothérapie, des exercices d’éducation somatique, des interactions physiques avec des objets, des relations avec d’autres individus et des mises en situation. Je m’intéresse aux sensations et aux états. L’échange avec mes danseurs est important, c’est un pont qui relie ce qui est vécu à ce qui est véhiculé. L’humain et le danseur sont des réceptacles qui emmagasinent et projettent. Je dirige mes danseurs avec des tâches physiques concrètes et en variant le type d’indications afin de trouver quel est notre vocabulaire commun. C’est une rencontre qui se fait à mi-chemin entre la proposition initiale et l’interprétation.
Un spectacle est un lieu sacré, un temps différent, un rassemblement; je crois qu’il ne faut pas oublier qu’il n’existe pas sans spectateurs. L’oeuvre doit être une expérience complète, elle doit transmettre quelque chose. Il m’arrive de vouloir provoquer, de divertir ou de faire rêver. Dans la multitude de formes que peut prendre l’art, il existe une différence entre ce que j’aime créer, ce que j’aime danser et ce que j’aime consommer. Je m’interroge sur le type d’art que je crée et comment le danseur et le spectateur reçoivent mes oeuvres. Quel est l’intérêt pour chaque intervenant?
Tous les concepteurs d’un spectacle doivent travailler ensemble pour créer l’oeuvre. Je traite chaque médium comme un élément essentiel et refuse de les hiérarchiser. La scénographie est un art visuel au service d’un spectacle. Il en va de même pour la musique, les costumes, la technologie. Il s’agit d’un tout qui s’unit pour vivre et faire vivre.
Kim L. Rouchdy
À travers mes répétitions, l’interprète vit son propre processus. Il expérimente ses émotions et son anatomie grâce à des exercices de psychothérapie, des exercices d’éducation somatique, des interactions physiques avec des objets, des relations avec d’autres individus et des mises en situation. Je m’intéresse aux sensations et aux états. L’échange avec mes danseurs est important, c’est un pont qui relie ce qui est vécu à ce qui est véhiculé. L’humain et le danseur sont des réceptacles qui emmagasinent et projettent. Je dirige mes danseurs avec des tâches physiques concrètes et en variant le type d’indications afin de trouver quel est notre vocabulaire commun. C’est une rencontre qui se fait à mi-chemin entre la proposition initiale et l’interprétation.
Un spectacle est un lieu sacré, un temps différent, un rassemblement; je crois qu’il ne faut pas oublier qu’il n’existe pas sans spectateurs. L’oeuvre doit être une expérience complète, elle doit transmettre quelque chose. Il m’arrive de vouloir provoquer, de divertir ou de faire rêver. Dans la multitude de formes que peut prendre l’art, il existe une différence entre ce que j’aime créer, ce que j’aime danser et ce que j’aime consommer. Je m’interroge sur le type d’art que je crée et comment le danseur et le spectateur reçoivent mes oeuvres. Quel est l’intérêt pour chaque intervenant?
Tous les concepteurs d’un spectacle doivent travailler ensemble pour créer l’oeuvre. Je traite chaque médium comme un élément essentiel et refuse de les hiérarchiser. La scénographie est un art visuel au service d’un spectacle. Il en va de même pour la musique, les costumes, la technologie. Il s’agit d’un tout qui s’unit pour vivre et faire vivre.
Kim L. Rouchdy